Adulée pendant deux saisons, le timing est parfait pour dire du mal de Game of thrones. Brûler les idoles d’hier est l’un des passe-temps favoris des amateurs de séries. Ce temps n’est heureusement pas encore là pour moi et je n’ai pas perdu la foi, ni une seule seconde de cet épisode. Première impression, ça a passé à une vitesse folle et la série est visuellement toujours aussi magnifique. L’argent investi dans la série est bien utilisé et les décors réels « améliorés » offrent des paysages somptueux. Ça change du 100% studio d’autres séries.
L’univers de Game of thrones étant très vaste, le season première survole à peine une partie des différents enjeux pour une saison sous fond de vengeance. Ça aide pour nous rafraîchir la mémoire car j’avais oublié certains personnages comme les compagnons d’infortune de Stannis. Davantage hypnotisé par la mystérieuse sorcière. Devenu l’ami du public, Tyrion est maintenant intouchable. Seul face au reste des comploteurs du royaume, il apparaît presque héroïque. Margaery, la nouvelle belle du roi est trop gentille pour ce petit morveux de Joffrey. Sous les traits de la vilaine Anne Boleyn des Tudors, le doute était permis. Au loin, l’ingrate Sansa regarde des bateaux. En général bon public pour cette jeune femme courageuse, j’ai été gagné par son ennuie en la voyant. Ça serait bien si elle pouvait mourir, en silence de préférence. Ça laisserait plus de temps à sa petite sœur dont on n’a pas eu de nouvelles cette semaine. Les aventures d’Arya me passionnent souvent beaucoup plus. Et bien entendu, il y a le grand thème de la saison, le territoire derrière le mur. On en avait beaucoup parlé et on rencontre enfin Mance Ryder. Le rôle va comme un gant Ciaran Hinds, qui fut César dans Rome. Lui même ayant du mal à défendre ses positions, Jon Snow nous revient confus. On ne sait pas à quoi il va servir cette année. Ce fut déjà les cas les deux années précédentes, mais le bâtard possède ce petit plus le rendant sympathique. Mon petit tour d’horizon s’achèvera en compagnie de Daenerys Targaryen mère des dragons, tout ça. Je reste sous le charme de sa ténacité, sa beauté n’étant pas étrange à ma fascination pour ce personnage. J’attends le feu de sa vengeance et le jour où elle mettra le pied dans la salle du trône. Oui, je me doute la route est encore longue. Elle n’en sera que plus passionnante à suivre. La suite au prochain épisode. Juste le temps de se repasser en boucle le générique légèrement remis à jour pour ces nouvelles aventures.